Site icon Association pour les droits des travailleuses.rs de maison et de ferme (DTMF)

Mission et histoire

Notre mission

L’Association pour les droits des travailleuses.rs de maison et de ferme (DTMF/RHFW) est un organisme communautaire à but non lucratif incorporé en 1977. À travers des activités de recherche, d’éducation, de plaidoyer et d’action juridique, DTMF vise à promouvoir et défendre les droits fondamentaux des travailleuses.rs de maison et de ferme au Québec et au Canada, en particulier lorsqu’employés sous statut d’immigration précaire – droits reconnus par la Charte canadienne des droits et libertés, les législations provinciales en matière de droits de la personne et les conventions de droits humains ratifiées par le Canada incluant la Convention relative à l’abolition des pratiques analogues à l’esclavage.

Notre histoire

La communauté religieuse de l’Institut de Notre-Dame-du-Bon-Conseil fut l’un des premiers groupes à offrir, au Québec, du support aux personnes employées au sein de résidences privées. Cette communauté a notamment participé à la construction de centres d’hébergement pour jeunes femmes arrivant à Montréal en quête d’un emploi à titre de domestique. En 1947, avec l’aide de Marie Gérin-Lajoie, l’un de ces centres fut renommé le Centre social d’aide aux immigrants. À la fin des années 1970, l’Association pour la Défense des Droits du Personnel Domestique de Montréal / Montreal Association for the Rights of Household Workers fut incorporée afin de réagir collectivement à la normalité des conditions de travail abusives.

En 1998, l’organisme commença à prioriser le support individualisé aux femmes admises au Québec dans le cadre du Programme des Aides Familiaux Résidants (PAFR) développé par le gouvernement canadien, et adopta officiellement une nouvelle appellation: l’Association des Aides Familiales du Québec / Quebec Caregiver Association (AAFQ). Jusqu’à la révocation en 2014 de son financement public pour l’intégration d’aides familiales (im)migrantes, l’AAFQ rassemblait activement des travailleuses admises au Québec pour occuper un emploi au sein d’une résidence privée spécifique, partageant le désir commun de briser leur isolement social et d’améliorer leurs conditions de travail.

Dépassé par la vulnérabilisation systémiques des (im)migrantes admises à titre d’aide familiale et désormais opérant avec un financement insuffisant et un apport variable de bénévoles, les membres de l’association furent forcés en 2015 de mettre fin à son programme de services et support individualisés et de recentrer les activités sur des projets de défense collective des droits. L’association recommença en 2016 à opérer sous son nom initial, Association pour la défense des droits du personnel domestique / Association for the Rights of Household Workers (ADDPD/ARHW) – et ses membres clarifièrent leur volonté de défendre les droits des individus employés sur le lieu de résidence de leur employeur aussi en milieu rural, sur les fermes. En conséquence, en 2022, le nom de l’association fut mis à jour: Association pour les Droits des Travailleuses.rs de Maison et de Ferme / Association for the Rights of Household and Farm Workers (DTMF/RHFW).

Avancées systémiques auxquelles l’association a contribué depuis sa fondation:

  • Sensibilité accrue des décideurs politiques et du public à la valeur du travail effectué au Québec sur les lieux de résidences privées
  • Inclusion des travailleurs domestiques dans la législation québécoise – Loi sur les normes du travail
  • Adoption de la Convention n°189 sur les travailleuses et travailleurs domestiques par l’Organisation Internationale du Travail
  • Assouplissement des restrictions fédérales en matière d’accès au statut légal permanent pour les travailleuses domestiques employées dans le cadre du Programme des aides familiaux résidants intégré au Règlement fédéral sur l’immigration et la protection des réfugiés
  • Sensibilité accrue des décideurs politiques et du public à propos du système de traite humaine de travailleuses de maison (im)migrantes par recruteurs, consultants en immigration, agents de placement et employeurs criminels au Québec
  • Sensibilité accrue des décideurs politiques et du public au sujet de la négation de la capacité de démissionner et d’exercer ses droits aux pays à laquelle font face, à travers le statut légal lié à un employeur ou groupe d’employeurs spécifique, les (im)migrant.e.s employés dans les services domestiques et sur les ferme
  • Assouplissement des restrictions fédérales en matière d’accès au permis de travail ouvert pour les (im)migrants sous permis de travail lié à un employeur ou groupe d’employeur spécifique et suffisamment supporté pour être en mesure d’attendre et de convaincre un agent fédéral du caractère abusif des conditions de travail
  • Inclusion de certains travailleurs domestiques dans la législation québécoise – Loi sur les accidents du travail et les maladies professionnelles
  • Sensibilité accrue des décideurs politiques et du public au sujet la nécessité pour les droits humaines et conditions de travail décentes d’octroyer des permis de travail ouverts pour tous les travailleurs étrangers au Québec et ailleurs au Canada notamment employés dans les maisons et sur les fermes
  • Sensibilité accrue des décideurs politiques et du public au sujet la nécessité pour le droit à l’intégrité psychologique et l’accès à la justice d’octroyer des permis de travail/étude ouverts pour les époux et enfants de tous les travailleurs étrangers employés au Québec et ailleurs au Canada notamment dans les maisons et sur les fermes
  • Sensibilité accrue des décideurs politiques et du public au sujet la nécessité pour le droit d’accéder à la justice au pays d’octroyer dès l’arrivée l’accès au statut légal permanent pour tous les travailleurs étrangers employés au Québec et ailleurs au Canada notamment dans les maisons et sur les fermes
  • Sensibilité accrue des décideurs politiques et du public au sujet la nécessité, pour respecter les droits humains et permettre l’accès à conditions de travail décentes, de fournir des services gouvernementaux de recrutement et de placement pour tous les travailleurs étrangers notamment alignés sur emploi dans une maison ou sur une ferme au Québec ou ailleurs au Canada
  • Assouplissement des restrictions fédérales en matière de financement communautaire pour les organismes à but non lucratif oeuvrant à faciliter l’intégration et à supporter sur le terrain les (im)migrants sous permis de travail temporaire
  • Sensibilité accrue des décideurs politiques et du public au sujet la nécessité, pour respecter les droits humains et permettre l’accès à conditions de travail décentes, d’octroyer en permanence l’accès à un système de régularisation du statut légal menant à la résidence permanente pour tous les travailleurs étrangers ayant été employés au Québec et ailleurs au Canada, notamment dans une maisons ou sur une ferme, avant de faire face à un obstacle ayant empêché le renouvellement de leur statut temporaire ou l’accès à la procédure générale pour le statut permanent

Association pour les Droits des Travailleuses.rs de Maison et de Ferme

1340 St Joseph Blvd E,
Montréal, Québec
H2J 1M3

info@dtmf-rhfw.org
514-379-1262

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